Le désamiantage de toiture :
un chantier à ramifications
Plaques fibrociment, flocage, calorifugeage, faux-plafonds ou enduits de façade, les toitures des bâtiments construits avant 1997 sont bien souvent les principaux éléments concernés par un besoin en désamiantage.
En France, 3 types d’amiante ont été utilisés dans la fabrication de matériaux de couverture : amosite (brune), chrysotile (blanche) et crocidolite (bleue).
La crocidolite, considérée comme la plus dangereuse, était très fréquemment utilisée pour l’isolation, tandis que la chrysotile, relativement moins toxique, était utilisée dans la fabrication des plaques de fibrociment retrouvées sur les toits des bâtiments construits avant la fin des années 1990.
Dans environ 90% des cas, c’est la chrysotile que l’on retrouve.
Ainsi, avant d’envisager des travaux de désamiantage, il est essentiel de faire réaliser un Rapport Amiante avant Travaux (RAT), qui déterminera le type de matériaux amiantés présents, leur quantité, et de mettre en place un plan de retrait précis. Dans le cas d’une toiture, ce plan de retrait doit inclure une dimension logistique qui peut s’avérer complexe : accès en sécurité, mise hors d’eau, évacuation des déchets.
En revanche, une dimension cruciale n’apparaît pas dans le plan de retrait : la réfection de votre toiture post-désamiantage ! Les travaux de désamiantage ne pouvant pas être réalisés en coactivité avec les autres entreprises intervenant sur le chantier, il incombe au maître d’ouvrage d’anticiper la mise hors d’eau du bâtiment. Si la charpente d’un bâtiment nécessitant une opération de désamiantage est en bois et que son état nécessite un remplacement, elle sera jugée non décontaminable, et devra être remplacée par du personnel formé SS4 à minima (Dispositions particulières sur des matériaux susceptibles de provoquer l’émission de fibre d’amiante).
Intégrez la couverture post-désamiantage à votre projet !
Et si vous pouviez optimiser votre projet de désamiantage en limitant le nombre d’interlocuteurs et les délais d’intervention, sans sacrifier en qualité, savoir-faire ou expertise ?
Grâce à son équipe d’experts pluridisciplinaires tous formés SS3 (le niveau de formation le plus élevé), STMD peut aujourd’hui prendre en charge l’intégralité de votre projet, de la rédaction du plan de retrait à la réfection et la recouverture de votre toiture post-intervention.
Fini le jonglage entre les emplois du temps de différents artisans, le bâchage de toiture qui s’envole à chaque gros coup de vent – et les dégâts des eaux qui vont avec ! – optimisez votre chantier, et votre temps avec une prestation complète.
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